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Yunnan-map
Avec à peu près la taille de la France et 45 mio d’habitants, le Yunnan occupe une position particulière au Sud de la Chine, à la frontière avec la Birmanie, le Laos et le Vietnam. Cette province est marquée par une grande diversité climatique et ethnique : les nombreuses et diverses minorités tibéto-birmanes seraient les descendants de peuples nomades ayant progressivement et successivement migré depuis les monts Kunlun au Nord du plateau tibétain depuis le 2ème millénaire av. J.-C. pour occuper de nombreux territoires plus ou moins montagneux au Sud.

Ongzen Sherpa
La nuit à la lodge du dragon est ma première vraie nuit de trek. Et pourtant elle est tenue par des hindous de Manali dans l’Himachal Pradesh, petite ville touristique au pied de l’Himalaya. Un père, une jeune fille et une enfant. Impossible de comprendre ce qui les a poussé à s’établir si loin de chez eux, même si on peut supposer qu’ils ont de l’expérience dans le tourisme.
Ongzen Sherpa s’intéresse à la photo, et en particulier à mon appareil photo. Par rapport aux Népalais rencontrés jusqu’ici, c’est une toute autre attitude, plus curieuse, plus intéressée à l’aspect financier. L’échoppe et le repas dénotent également d’un plus grand savoir-faire.
Chorten
Avec ces stupas, ou chorten dans la culture tibétaine, nous entrons dans le monde bouddhiste. Shiva, Dieu à la fois destructeur et créateur, cède ainsi sa place à Shakyamuni, le Bouddha, l’éveillé. Sous différentes formes, ces monuments m’accompagneront jusqu à la fin de mon périple, à Swayambunath à Kathmandu.
Maykothan
Une famille semble garder ce temple hindou. Le mari, saoul ou fou, je ne le saurai pas, mais un peu encombrant. Sa femme et sa mère ont su le raisonner pour qu’il quitte la scène.
Ce temple est dédié à Brahamani, lune des 7 mères guerrières représentant Devi, la déesse-mère hindoue. Brahmani représente l’énergie du Dieux Brahma dont elle est issue. Brahma est le Dieu créateur hindou.
La légende de ce temple veut qu’un jour une femme enceinte entendit un bruit dans le sol sous son lit. Elle creusa et découvrit la tête de la déesse. Un tigre, qui est l’animal véhicule de la déesse, garderait le temple durant la nuit.
Gyan Bahadur
Lors de mon passage en 1994, la famille de Gyan Bahadur vivait dans une modeste maison à cet endroit. Signe des difficultés que traverse le monde rural népalais, la maison a disparu, laissant place à des friches. Ces photos sont un crève-cœur. L’ensemble des collines de Nagarkot présente d’ailleurs une certaine déprise agricole.
J'ai retrouvé lhôtel Ganesh Himal, ce ne fut pas une mince affaire. Pas le même bâtiment, qui a été transformé en appartements, mais le même emplacement avec les mêmes terrasses en vis-à-vis. La petite école primaire, elle, s'est colorée de rose. La vie du quartier reste très vivante. En apparence rien ne semble avoir changé, mais en réalité j'ai changé, et pour le reste on verra …
J’ai retrouvé l’hôtel Ganesh Himal, ce ne fut pas une mince affaire. Pas le même bâtiment, qui a été transformé en appartements, mais le même emplacement avec les mêmes terrasses en vis-à-vis. La petite école primaire, elle, s’est colorée de rose. La vie du quartier reste très vivante. En apparence rien ne semble avoir changé, mais en réalité j’ai changé, et pour le reste on verra …
Langtang Himal
Avec le soleil couchant, la chaîne de l’Himalaya se dévoile en approchant de Kathmandu dans une succession de sommets, dont certains me sautent aux yeux : les trois 8000, le pyramidal Dhaulagiri (8’167 m), le secret Manaslu (8’163 m) et la muraille des Annapurna (8’091 m). Puis se succèdent les massifs du Ganesh Himal (7’406 m) et du Langtang Himal(7’246 m), tous deux visibles depuis Kathmandu. Puis le 4ème 8000, l’imposant Shishapangma (8’027 m), sommet entièrement tibétain, se détache à l’arrière. Incroyable de voir mon itinéraire là, devant moi entre le Ganesh, le Langtang et le Dorje Lhakpa (6’563 m). Fou de retrouver les mêmes images que celles gravées dans mon souvenir, celles qui m’ont poussé à partir et celles qui se sont imposées à moi pour définir mon itinéraire afin de fouler ces paysages grandioses.
La chaîne de l’Himalaya est visible durant environ 40’ de vol durant lesquelles les sommets sombrent peu à peu dans la pénombre.
Vol EY 52 GVA-AUH-KTM
Le 24 novembre 2014 je suis à nouveau en chemin pour l’Himalaya, 20 ans après un premier long voyage que l’on qualifiera aisément d’initiatique, les extravagances hippies exceptées.
Cette fois cependant je laisse en Suisse ma famille et mon travail, l’une compréhensive et l’autre exigeant. 1 mois de liberté au programme pour renouer avec un peu d’aventure, l’effervescence des temples à Kathmandu, puis de longues marches solitaires etc des panoramas à couper le souffle au cœur du Népal rural et montagnard. C’est en tout cas ce que je m’imagine lorsque j’embarque à 21.00 pour mon vol EY 52 : Genève – Abu Dhabi – Kathmandu.
Ganesh Himal
Le massif du Ganesh Himal se laisse apercevoir quelques minutes avant de disparaître dans les nuages qui persisteront toute la journée, accentuant ainsi avec le vent soutenu l’ambiance montagnarde de cette journée.
Pabil (Ganesh IV : 7’052 m), Ganesh II (7’110 m) à l’arrière, Salasungo (Ganesh III : 7’043 m) et le Ganesh V (6’770 m). Le point culminant du massif, le Yangra (Ganesh I : 7’422 m) n’est pas visible.

Mafate avec Roche-Plate, La Nouvelle et Marla sous le Taïbit
Mafate avec Roche-Plate, La Nouvelle et Marla sous le Taïbit
Il faut partir tôt le matin pour aller à la pointe du Maïdo avant les nuages. C’est un grand mur naturellement creusé par l’érosion, où nous pouvons avoir un énorme panorama sur le cirque de Mafate, où nous avions fait notre marche en début de vacances. A peine 10 minutes après notre arrivée, le cirque se cache à nouveau et retrouve sa tranquillité loin des regards.